Sculpture

La statuaire extérieure de Notre-Dame est conçue en même temps que l’architecture de la cathédrale. Elle raconte des épisodes de l’histoire chrétienne. A l’intérieur, les statues sont ajoutées au fil du temps.

Dès le XIIe siècle, les architectes conçoivent la statuaire de la Cathédrale, en même temps que l’édifice lui-même. Elle est située principalement à l’extérieur, sur les portails. Elle est conçue sur un mode narratif. Chaque partie raconte une histoire de la bible.

De nombreuses statues ont disparues au fil du temps, dégradées par les intempéries ou détruites en période de troubles politiques. Lors des restaurations du XIXe siècle, certaines sont refaites dans « le style gothique » principalement sur la façade occidentale. Des traces de peintures retrouvées sur quelques statues du XIIIe siècle prouvent que la statuaire intérieure et extérieure est colorée au Moyen Age.

Il reste peu de statues médiévales à l’intérieure de la cathédrale. Néanmoins, la plus emblématique est une Vierge à l’enfant du XIVe siècle. Le tour de chœur représente un programme sculpté partiellement conservé.

Au XVIIIe siècle, suite au vœu de Louis XIII, un remaniement du chœur de la cathédrale a lieu. L’ajout de nombreux éléments sculptés, dont l’imposante Pieta de marbre blanc, marquent une des nombreuses évolutions de la cathédrale.

Les chapelles latérales se remplissent d’autels, tombeaux et décors au cours des siècles. Toutefois, le plus représentatif est le mausolée du comte d’Harcourt par Jean Baptiste Pigalle.

Lorsqu’au XIXe siècle, Viollet-le-Duc dirige les travaux de restauration, « le style gothique » domine sur la façade occidentale. Il ajoute sur l’édifice des créations imaginaires. Ainsi apparaissent la nouvelle flèche et ses douze statues d’apôtres ou bien des chimères en bordure de terrasse.

Certaines statues relèvent de vénérations particulières comme saint Antoine de Padoue ou sainte Thérèse de Lisieux.