Ave Regina Cælorum

Cette Antienne mariale se trouve dès le XIIème siècle dans l’office de l’Assomption. C’est le salut à la Reine des cieux, celui de l’admiration radieuse pour laquelle sont utilisés tous les termes possibles : Ave, Salve, Gaude, Vale.

Depuis le XIVè siècle, elle est devenue l’Antienne du printemps, peut-être parce qu’elle salue Marie comme la racine terrestre, Salve radix, de cette lumière qui s’ouvre sur le monde – le printemps n’est-il pas le temps où le jour augmente sans cesse et la vie monte des racines aux branches ?
À Notre-Dame de Paris, un usage immémorial veut qu’avant la grand-messe, on chante l’Ave Regina devant la statue de la Reine des cieux ; c’est ainsi que cette Antienne conclue tous les dimanches l’office des Laudes (sauf au temps pascal où elle est remplacée par le Regina Cæli).
Vous pouvez écouter l’Antienne mariale Ave Regina Cælorum chantée dans le chœur de Notre-Dame ici :

Texte de l’Ave, Regína cælórum en français

Salut, Reine des cieux !
Salut, souveraine des anges !
Salut, tige de Jessé ! Salut, porte
d’où la lumière s’est levée sur le monde !
Réjouis-toi, Vierge glorieuse,
qui l’emportes sur toutes en beauté !
Adieu, ô toute belle,
et prie le Christ pour nous.

Texte de l’Ave, Regína cælórum en latin

Ave, Regína cælórumAve,
Dómina Angelórum,
Sálve rádix, sálve, pórta,
Ex qua múndo lux est órta.
Gáude, Vírgo gloriósa,
Super ómnes speciósa ;
Vále, o valde decóra
Et pro nóbis Christum exóra.m
Ave, Dómina Angelórum,
Sálve rádix, sálve, pórta,
Ex qua múndo lux est órta.
Gáude, Vírgo gloriósa,
Super ómnes speciósa ;
Vále, o valde decóra
Et pro nóbis Christum exóra.